Jeudi 4 octobre

Avant le lever du jour, Anne-Laure a tenté une baignade : brrrr ! Nous regardons en silence le soleil se réveiller sur l'océan, avant d'attaquer les routes de montagne en lacets.

Danger, chute de chèvres ... Jérôme photographie les chèvres perchées à 3 m de haut sur les arganiers. Colette déguste une orange qu'elle refuse de partager avec une chèvre qui lui rappelle son ex-chèvre Nectar.

Puis elle déguste de l'huile d'argan dans une coopérative de femmes. Nous admirons tous les travailleuses de la coopérative cassant les noix pour en extraire le précieux liquide (à vocation « alimentaire » ou « de beauté »). C'est le moment des achats de souvenirs : des produits de beauté rares et naturels pour les copines et la famille.

Arrivée à Essaouira : Oh, il y a des Blancs partout, ça fait drôle ! Ville touristique, boutiques aux articles multicolores (babouches, tapis, tissus, foulards, objets de bois, épices ...), labyrinthe quasi onirique des rues. Les portemonnaies s'ouvrent même malgré eux. Le dernier achat, ce sera du poisson pour le soir.

Soir où nous nous engouffrons dans un petit chemin. Nous nous installons près de la plage déserte où une grande maison traditionnelle en pierres est en cours de construction. Florian part en footing tandis que Clothilde va se baigner, suivie jusqu'aux genoux par Manou et Sabine.

Nous sommes en train d'installer le campement quand un ouvrier s'approche avec un sourire tendre et un plateau chargé de thé à la menthe, de bols de soupe marocaine et de dattes. Très touchés, nous l'invitons à manger. Il reviendra charger de branches pour notre feu. Auprès un bon repas, nous nous asseyons autour des flammes, la barrière de la langue n'est pas un obstacle à cette rencontre d'une grande simplicité : un beau moment partagé ! Anne-Laure monte sur le toit du 4x4 et en rapporte 3 cannes à pêche (« Papa, depuis le temps que je cherchais quelqu'un à qui j'aurais envie d'offrir ce matériel chargé de souvenirs et auquel tu tenais tant... Après une vie bien remplie en France, nous sommes sûrs qu'il sera entre de bonnes mains au Maroc. Je crois que Larbi est la bonne personne. »)

Quand Larbi nous quitte, nous nous installons sous les tentes et sous l'auvent. « Sabine commence un conte africain. Anne-Laure crie qu'elle n'entend pas. Je lui dis de s'approcher et nous voyons sa tente qui avance vers nous puis sa tête qui en sort comme une tortue de sa carapace » (Colette). « Ne me parlez pas de tête ni de cou » (Clo et son espèce de torticolis) « C'est l'histoire d'un despote dont la passion était la décapitation » (Sabine)

1 commentaire:

Rose Lorence a dit…

Hey !!! c'est en septembre ... c'était Bécaud ...là on est en octobre ...
Mais on s'en fiche! ce sont seulement les arrières petits enfants "des voyageurs" qui ne comprendront pas quand ils découvriront l'expédition de leurs arrières grands parents !!! Plus que quelques jours et c'est plus du sable, mais de l'eau qui les entourera ... sur le blog, car en réalité ils sont peut-être déjà en bateau